вівторок, 20 березня 2018 р.

retour en france

Napoléon III signe en 1859
une amnistie générale des prisonniers politiques, mais Victor Hugo refuse de profiter de cette grâce de l’« usurpateur ». De Hauteville House, il écrit le 18 août : « Au bout de huit ans, le criminel jugea à propos d’absoudre les innocents ; l’assassin offrit leur grâce aux assassinés, et le bourreau sentit le besoin de pardonner aux victimes. Il décréta la rentrée des proscrits en France ». Et il ajoute : « Quand la liberté rentrera, je rentrerai »73. Il agit de même en 186974. Victor Hugo retourne en France en septembre 1870 après la défaite de l'armée française à Sedan ; selon ses notes de la fin aoûti, il espère alors fermement que son pays va lui offrir la dictature75. Les Parisiens lui font un accueil triomphal. Il participe activement à la défense de la ville assiégée. Dans le même temps, il lui importe, au nom de l’intérêt du pays, de soutenir le gouvernement de la Défense nationale présidé par le Général Trochu. Aussi, lorsque le 17 janvier 1871, Louis Blanc lui demande à nouveau d’intervenir pour exercer une pression sur le général , il répond : « Je vois plus de danger à renverser le gouvernement qu’à le maintenir »76. Élu à l'Assemblée nationale (siégeant alors à Bordeaux) le 8 février 1871, il en démissionne le mois suivant pour protester contre l'invalidation de Garibaldi. En mars 1871, il est à Bruxelles pour régler la succession de son fils Charles lorsqu'éclate la Commune. C'est de Belgique qu'il assiste à la révolte et à sa répression, qu'il désapprouve si vivement qu'il est expulsé de ce pays77. Il trouve refuge pendant trois mois et demi au Grand-Duché (1er juin-23 septembre). Il séjourne successivement à Luxembourg, à Vianden (deux mois et demi), à Diekirch et à Mondorf, où il suit une cure thermale. Il y achève le recueil L'Année terrible. Il retourne en France fin 1871. Le 2 juillet, il est largement battu aux élections. Plusieurs comités républicains l'ayant sollicité, il accepte de se porter candidat à l'élection complémentaire du 7 janvier 1872. Apparaissant comme « radical » en raison de sa volonté d’amnistier les communards, il est battu par le républicain modéré Joseph Vautrain78.

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